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lundi 3 mars 2008

Goodbye Australia !

Melbourne.

Wilsons Promontory National Park.

The 12 Apostles, the Great Ocean Road.

Sydney.

Byron Bay.

Brisbane.

North Stradbroke Island.

Surf à Noosa.

Fraser Island.

L'ambiance backpacker, l'un des meilleurs côtés du voyage en Australie, comme ici à 1770.

Whithsunday Islands.

Welcome to the jungle à Cape Tribulation.

Bondi Beach, Sydney.

L'Open d'Australie 2008 à Melbourne.

St Kilda Beach, Melbourne.


Quand je me suis retrouvé à l'aéroport de Melbourne, prêt à m'envoler pour Singapour, c'est avec un petit pincement au coeur que je quittais l'Australie. Après trois mois passés "down under", je commencais en effet à m'attacher à ce pays.


Pas de merveilles

Disons le tout de suite : en trois mois, j'ai certainement vu 10 fois moins de paysages exceptionnels qu'en autant de temps en Amérique du Sud. J'ai choisi de faire le grand classique, la côte Est, et de laisser de côté Ayers Rock, Darwin et la côte Ouest qui rassemblent apparemment quelques uns des plus beaux endroits mais qui sont tellement isolés et donc très cher d'accès pour finalement pas grand chose.

Le parcours de la côte Est, c'est des plages, des plages et encore des plages avec quelques stops indispensables qui sont à la hauteur de leur réputation : Wilsons Promontory et la Great Ocean Road, Fraser Island et les Whitsunday Islands, et d'autres qui n'ont rien d'exceptionnel mais où on resterait des mois comme à Byron Bay.


L'Australie, le pays du backpacker

Mais le plus grand plaisir en Australie, c'est de voyager en backpacker. C'est sans conteste LE pays du backpacker. Il y en a partout, on en croise de nouveaux tous les jours et tout ca dans une ambiance cool même si on aimerait parfois voir un peu plus d'autres têtes que des Anglais ou des Allemands.
A chaque destination, il y a des auberges de jeunesse superbes et confortables et toujours une occasion pour boire et faire la fête. D'ailleurs, c'est un peu comme si j'avais reçu une formation en "drinking games" durant mon séjour en Australie !

Les jeunes qui voyagent en Australie, que ce soit en Van, en voiture, en bus ou je ne sais comment, sont là pour du long terme et bien souvent possesseurs d'un Working Holiday VISA. Pourquoi tant de jeunes voyageurs en Australie ? Les raisons sont faciles à trouver... Premièrement, c'est un peu le pays qui fait rêver, pour nous Européens, de l'autre côté de la planète. Deuxièmement, il est très facile d'obtenir un Working Holiday VISA et de travailler. C'est donc la destination idéale du jeune sympa pour prendre une année sabatique. Et troisièmement, c'est très facile de voyager en Australie. Il y a des agences de voyage pour backpackers à chaque coin de rue, un bon réseau de transport, et des gens pour vous aider partout, et en plus c'est un pays sans aucun risque de violence ou vol, ce qui explique par la même occasion qu'il y ait beaucoup de filles qui choisissent cette destination. D'un autre côté, tout cela supprime un peu le côté "aventure" du voyage.

L'Australie est une destination parfaite pour le backpacker qui voyage longtemps mais pas une destination que je recommanderais pour partir moins d'un mois en touriste. Tout d'abord, il y a des endroits bien plus beaux sur terre et puis c'est tellement grand qu'en moins d'un mois, on a pas le temps de faire grand chose.


La "way of life" Australienne

Un des points forts de l'Australie, c'est ses villes. Bien que n'ayant pratiquement pas d'histoire et donc d'architecture historique, Sydney et Melbourne sont des villes superbes et épatantes mais aussi très différentes l'une de l'autre. J'ai vécu un mois à Melbourne et j'ai adoré ! C'est sans aucun doute l'une des meilleures villes où je sois allé dans le monde.

Autre très gros point fort de l'Australie : sa qualité de vie. Je ne vois pas d'équivalence dans le monde : c'est un pays riche, où il fait toujours beau et chaud (ou presque), où il n'y a pas de chômage et pas de violence.
Et en plus de ca, il est habité par les gens les plus cools de la planète. Oui, les Australiens sont des gens cools, "easy-going", qui viennent facilement vous parler, qui aiment boire et faire la fête. J'adore la "way of life" Australienne car ils ont compris que c'était mieux de sortir du boulot à 5h de l'aprem pour profiter de faire du sport, d'aller boire un coup ou d'aller à la plage plutôt que de travailler jusqu'à 7h ou 8h pour faire plaisir à son boss.

Ce qui manque en fait un peu aux Australiens, c'est une culture propre. Il n'y a qu'un infime pourcentage de la population qui est aborigène (les seuls que j'ai vu jouaient du didgeridoo dans la rue...) et le reste possède une culture très Anglaise, comme en Nouvelle-Zélande.


Boire et manger en Australie...

Ca a été un supplice de se nourrir en Australie. Contrairement à l'Amérique du Sud, j'avais pas vraiment les moyens d'aller au resto tous les jours donc c'était bien souvent snack (je ne compte pas le nombre de fois que je suis allé au Hungry Jacks, McDo ou au Subway et j'en ai honte... mais c'est la seule solution pas chère...) ou sandwich au thon ou pâtes bolo. La culture de la bouffe en Australie est un mix de la bouffe Anglaise et Américaine, soit un mélange affreux. La grande spécialité est le barbecue qui, bien que très bon, n'a rien de spécial, encore moins de haute cuisine et reste moins bon qu'un barbecue à la Française.

Niveau boissons, il y a le choix niveau bières ! Mes préférées étaient Tooheys New et Coopers mais on trouve aussi beaucoup de VB, Carlton et XXXX (toutes des bières Australiennes) mais étrangement pas de Fosters, connue en Europe mais réservée en fait à l'export.
En ce qui concerne le vin, il est parait-il réputé et fait même forte concurrence à la France mais le seul que j'ai goûté était le goon (vin en cubi) qui était horrible et qui ne sert qu'à boire de l'alcool pour pas cher.


Passion du sport et de la musique

Une autre caractéristique des Australiens (et qui n'est pas pour me déplaire...), c'est leur passion pour le sport (et pas seulement devant la TV comme les Britishs...). On leur pardonne toutefois leur goût pour des sports tout pourris comme le cricket ou l'Australian Rule (ou footy). A Melbourne, il y a des stades de sport partout à deux pas du centre ville, c'est incroyable ! Et cette passion pour le sport se traduit en performances. Il n'y a qu'à voir le nombre de médailles qu'ils amassent à chaque fois aux JO.
L'Australie est le pays du surf. Pratiquement partout sur la côte, il est possible de surfer et j'étais donc obligé de m'y mettre moi aussi ! Les sensations sont très bonnes, il n'y a rien à dire, mais ca ne vaudra jamais une bonne descente en ski !

Niveau musique, les Australiens se défendent pas mal non plus. AC/DC et Kylie Minogue sont les artistes les plus connus mais il y en a aussi de nombreux autres comme Nick Cave, Midnight Oil, The Vines, The Cat Empire, the Go-Betweens, Silverchair, Powderfinger, Crowded House ou encore Jet dernièrement pour ne citer qu'eux.


Au final, je dirais donc que je n'aurais passé que du bon temps en Australie. C'est une destination complètement différente de l'Amérique du Sud par exemple : peu de culture, peu de dépaysement, peu de paysages grandioses mais tout cela est compensé par d'autres côtés qui font qu'on ne peut qu'apprécier son voyage en backpacker, en permanence en tongues et en short, bronzé comme jamais.
C'est aussi un lieu où on croise beaucoup d'autres voyageurs et en 3 mois, j'ai donc rencontré de nombreuses personnes qui auront marqué mon voyage.

Et je n'allais pas vous quitter sans une petite note musicale comme pour chaque bilan. Cette fois c'est le superbe groupe indie-pop Américain The Shins avec la chanson... "Australia" !

MP3 : The Shins - Australia

ByeBye Australia !!

dimanche 2 mars 2008

Summer days in Melbourne [Australie]

Voir la position géographique sur le globe : Melbourne

La plage à St Kilda.

Et du monde quand le soleil est là.

St Kilda, un quartier qu'il est sympa...

La plage à St Kilda, toujours et encore...

Et au bord de la plage : the Beachcomber (avec les parasols orange), le café/resto où je bossais.

Vue rapprochée du Beachcomber. Plutôt cool non ?

Un match de cricket au fameux stade immense du MCG (oui oui, il y a bien des gens qui jouent !). Le stade est vide car c'est une rencontre pourrie entre Victoria et Queensland (et on est rentré gratos). Les quatre Anglais venus avec moi ont bien essayé de m'expliquer les règles et de me transmettre leur passion mais je crois bien qu'il n'y a rien à faire... Sport de merde !!

Petit BBQ sur la terrasse de mon auberge de jeunesse avec mes potes Melbournians.

Couché de soleil sur St Kilda Beach...


Prolongations à Melbourne

Au départ, je ne devais rester seulement 10 jours à Melbourne, juste le temps de bien profiter de l'Open d'Australie. Puis, au fil du temps, m'est venu le sentiment que j'étais en Australie, un pays dans lequel j'avais toujours voulu aller, à Melbourne, l'une des meilleures villes où je ne sois jamais allé, et sans vraiment de contrainte sur ma date de retour. Alors pourquoi ne pas en profiter plus longtemps ? D'autant plus que je m'étais fait de nouveaux amis rencontrés la plupart durant l'Open d'Australie.
C'était décidé : je restais deux semaines de plus avec comme objectif de trouver un petit boulot.


St Kilda

Lors de ma première venue à Melbourne, j'étais resté dans le centre. Je choisissais cette fois de loger à St Kilda, le quartier cool et alternatif de Melbourne où il y a la plage, les meilleurs bars et concerts, les "party people", les putes et les junkies.
Pendant un mois, je suis resté dans la même auberge de jeunesse (Cooee on St Kilda) que je recommande chaudement à quiconque qui va à Melbourne. A la fin, je faisais figure d'ancien et je commencais à connaitre le personnel ! Je me suis aussi fais quelques amis comme Shane, un Irlandais fan de tennis, et Taka, un Japonais cool.


Job seeking

Au lendemain du changement des dates de mes billets d'avion, je commencais direct à chercher du boulot. Pas la peine de répondre aux offres ou de regarder sur Internet, le meilleur moyen de trouver un petit boulot genre serveur est d'aller faire le tour des bars avec des dizaines de copies de son CV.
Premier jour : je fais le tour des bars et restos de Fitzroy St qui en est pleine. Je passe partout, fais un gros sourire et laisse mon CV. La plupart du temps c'est "Non merci" ou "Je passerai le CV au manager". La réponse sera différente pour l'un des derniers café/resto que je visiterais au bord de la plage (le Beachcomber) où j'ai rencontré un des boss qui m'a dit de repasser deux jours après à 10h. Je m'attendais à un autre entretien mais quand je suis arrivé à 10h, ils m'ont filé un t-shirt orange et m'ont dit "c'est parti !" après 5 minutes de consignes ! J'ai fait 5 ans d'études pour être ingénieur, il ne me faut pas plus de 5 minutes pour être serveur !


Serveur au Beachcomber...

J'étais assez fier d'avoir trouvé ce boulot (et en un seul jour de recherche en plus !) car dans un premier temps c'était dans un super café au bord de la plage et d'autre part c'était serveur et non pas en cuisine à faire la vaisselle, ce que j'aurais seulement cru pouvoir obtenir vu mon expérience nulle.
En bref, mon boulot consistait à faire tout ce que peut faire un serveur à part prendre les commandes, c'est à dire vider et nettoyer les tables, amener les plats et les boissons et répondre aux questions des clients, c'est à dire deux fois sur trois "au fond à droite" pour indiquer les WC ! Je suis assez fier de moi car je n'aurais pas cassé la moindre assiète ou le moindre verre durant mon expérience !
L'ambiance était bien cool entre tous les serveurs. Nous étions pratiquement tous des backpackers du monde entier, payé moins de 12$ l'heure et exploités par ces cons (pas tous mais presque) de managers qui n'en avait rien à foutre de notre gueule.


Le reste du temps...

Quand je ne travaillais pas, je passais la majeure partie de mon temps libre avec les potes que je m'étais fait : parties de foot dans les parcs, pauses café à St Kilda sur Fitzroy ou Acland St et sorties dans le centre ou à St Kilda où sont les meilleurs bars comme l'Espy.


Après deux semaines de plus à Melbourne, je me demandais une nouvelle fois si j'avais pas envie d'y rester plus longtemps encore. J'y ai bien réfléchi, j'ai longtemps hésité mais j'ai finalement choisi qu'il était temps de partir. Plusieurs raisons ont joué en cette faveur dont notamment le fait que mon boulot ne me faisais travailler que 3 jours par semaine, ce qui ne me permettait pas vraiment de faire des économies, et aussi le fait que la plupart des amis que je m'étais fait venaient de partir ou étaient sur le point de le faire.

Au final, j'aurais passé vraiment du très bon temps à Melbourne. Entre l'Open d'Australie, cette nouvelle expérience de boulot de serveur et le bon temps passé avec les gens que j'ai rencontré, j'ai de nombreux excellents souvenirs. De plus, Melbourne est vraiment une ville géniale où il fait bon vivre. C'est la ville Australienne de la culture, de la musique, des évènements en tous genres et du sport. Il s'y passe toujours quelque chose, les gens sont cools et il y a de nombreux quartiers aussi diversifiés que sympathiques.
à ù è
J'ai souvent entendu des gens dire cela quand on leur demandait quelle était la meilleure ville en Australie : "En tant que touriste, Sydney est une ville plus intéressante que Melbourne mais pour y vivre, Melbourne n'a pas d'égal". Je confirme...

jeudi 28 février 2008

Australian Open, Melbourne [Australie]

Tsonga au service sur la Rod Laver Arena contre Andy Murray au premier tour. Une première grosse performance qui en appellait d'autres...

Jimmy Connors et Andy Roddick à l' entrainement.

Svetlana Kuznetsova.

Justine Henin.

Le maitre, Roger Federer.

Richard Gasquet.

Petite photo avec Marion Bartoli, la numéro un Française.

Et avec Mickael Llodra...

Sur Federation Square, toujours du monde pour voir les matchs.

Prêts à encourager les petits Frenchies !!

Photo avec Jo-Wilfried Tsonga au début du tournoi.

Quart de finale Tsonga-Youzhny sur le central.

Avec un groupe de supporters Espagnols avant le match Gasquet-Lopez.

Photo de l'Equipe. C'est moi qui tiens le S...

La finale, on y était !

Prêt à mettre le feu pour encourager Jo-Wil !

Et qui qui donc qui a la raquette de Djokovic ??


L' Open d'Australie, je pouvais pas le rater...

Après Bondi Beach, ma prochaine destination était Melbourne où j'étais de retour deux mois après y avoir mis les pieds pour la première fois. Et si j'arrivais là en ce dimanche 13 janvier, ce n'était pas pour rien... Le lendemain, commencait en effet l'Open d'Australie et j'avais mes tickets pour le suivre de prêt. Aller à l'Open d'Australie, c'était presque un rêve pour moi en tant que fan et joueur de tennis. C'est la première fois que j'assistais à un tournoi du Grand Chelem et maintenant je peux dire que je suis allé à l'Open d'Australie, "half a world away", mais toujours pas à Roland Garros...

J'avais acheté un pass 5 jours Ground Pass (qui donne accès à tous les courts sauf les deux plus grands), un ticket pour la Rod Laver Arena (le court central) et un autre pour la Vodafone Arena (le 2ème court central). Dès le premier jour, je m'apercevais qu'il était assez facile de gruger et d'utiliser mes billets Rod Laver Arena et Vodafone Arena pour n'importe quel jour vu qu'ils ne vérifient pratiquement jamais la date sur les billets ! Je suis allé 8 jours à l'Open d'Australie et j'ai pu à chaque fois voir tous les matchs que je voulais voir !


Allez les Bleus !

Dès les premiers jours, je rencontrais quelques Français venus supporter les Frenchies et un petit groupe sympa allait se former : Antoine (un autre Français qui fait le tour du monde), Romain (un gars du Lubéron qui habite à Melbourne), Julien, JB et François (trois Parisiens qui habitent à Melbourne), Madura (un Sril-Lankais/Néo-Zélandais qu'on a rencontré et qui nous a suivi), et bien sûr moi.
On a usé de notre voix pour encourager les Bleus et ca m'étonnerait pas par exemple qu'on n'y soit pas pour rien pour la victoire de Paul-Henri Mathieu sur Stefan Koubek, où Paulo venait toujours chercher nos encouragements.

Mais bien sûr, le joueur que l'on a le plus supporté est Jo-Wilfried Tsonga, la grande révélation du tournoi. J'ai vu tous ses matchs excepté la demi-finale contre Nadal et ce fut un régal.
Maquillés en bleu/blanc/rouge, on est passé plusieurs fois à la TV, à la radio, dans les journaux ou encore sur Internet. Et je retiendrais cette petite phrase de Jo-Wil :
"Il y avait toute une petite bande de français bien sympatiques. Des gars qui étaient venus pour mon premier match. J'ai fait des photos avec eux, je leur ai dit que je comptait sur eux pour la suite. Et ils sont venus."


La finale...

Le plus grand moment de ces deux semaines fut le dernier : la finale opposant Novak Djokovic à Jo-Wilfried Tsonga. Impossible d'avoir des tickets depuis longtemps pour ce match et pourtant on était là, 15 supporters Français à gueuler sans cesse, juste derrière le staff et la famille de Djokovic, en plein milieu des supporters Serbes. Merci au coach de Tsonga, Eric Winogradsky, qui nous a donné les tickets pour qu'on soit là pour supporter Jo-Wil !

Mais ce n'est pas fini ! Après le match, la déception de la défaite de Tsonga allait être de courte durée puisque je récupérais la raquette de la balle de match que Novak Djokovic lancait dans le public ! Oui, c'était moi ! Ma première réaction a été de vouloir la relancer pour que ce soit un supporter Serbe qui l'ait mais heureusement mes potes autour de moi (ainsi que la mère des soeurs Williams, assise juste derrière) m'ont persuadé de la garder et ils ont bien fait !
30 secondes plus tard, des gens venaient m'offrir des liasses de billets pour la raquette... Quand on sait que Djokovic n'a que 20 ans, qu'il est le plus jeune vainqueur de l'Open d'Australie, qu'il a mis 3 sets à Federer en demi-finale et qu'il a une longue carrière devant lui, on peut imaginer la valeur de la raquette... Pensez par exemple à la valeur de la raquette du premier titre en Grand Chelem de Federer à Wimbledon...

Ces deux semaines passées à l'Open d'Australie m'auront donc réservé de grands moments inoubliables. En plus de ca, j'ai pu approcher et discuter avec des joueurs et voir pratiquement tous les meilleurs joueurs du monde. De tous ce que j'ai vu, le plus impressionnant reste Federer, une légende vivante qui a une aisance et un talent extraordinaire.

Les meilleurs matchs auxquels j'ai assisté :
  • Federer - Tipsarevic, 3e tour, 6-7 (5), 7-6 (1), 5-7, 6-1, 10-8
  • Djokovic - Tsonga, finale, 4-6, 6-4, 6-3, 7-6 (2)
  • Tsonga - Murray, 1er tour, 7-5, 6-4, 0-6, 7-6 (5)
  • Mathieu - Koubek, 3e tour, 4-6, 7-6 (4), 2-6, 7-5, 8-6

dimanche 24 février 2008

Bondi Beach (Sydney) [Australie]

Voir la position géographique sur le globe : Sydney - Bondi Beach

La fameuse plage de Bondi Beach...

La même, d'un autre point de vue.

Une eau propre et transparente.

Le quartier de Bondi, très sympa aussi.

Avec son petit lot de "jackys" qui font de la muscu.

Le skate park. Un soir, je me suis arrêté pour voir des gars faire du skate. Il y avait un des 10 meilleurs skaters du monde parmi eux...

Mais le sport numéro 1 ici, c'est bien sûr le surf.

Retrouvailles avec Eric et petite photo devant l'Opera (si si, avec de l'imagination on le voit à gauche). J'avais un peu d'avance sur eux niveau bronzage...

A Bondi, j'ai en effet atteint mon maximum niveau bronzage après 2 mois en Australie : une peau brune et des poils presque blancs !

Coogee Beach, une autre plage pas très loin.

La vie du backpacker : les frigos.

La vie du backpacker : les sacs de bouffe. Please label your bag !!!

Bondi Beach au levé du soleil.


Depuis la réservation de mon billet d'avion "tour du monde", j'avais un vol Sydney-Melbourne de prévu avant de quitter l'Australie. Bien que je sois déjà passé par Sydney au début de mon parcours de la côte Est, j'y suis donc retourné et cela m'a permis d'aller à Bondi Beach (qu'on prononce "Bonday") que je n'avais pas encore vu, et par la même occasion de retrouver Eric (un ami de mes études à Bordeaux pour ceux qui ne le connaissent pas) qui venait d'arriver à Sydney avec Carole pour y vivre un an (et son blog est ).

Située assez loin du centre cille, à 3km au Sud-Est, Bondi Beach est la plus populaire des plages de Sydney et très certainement l'une des plus connues au monde avec ses lifesavers, ses surfers et ses jolies filles.
La plage est en effet très belle et tout le quartier autour est également très sympa. Il y règne une ambiance vacances, il y a plein de petits cafés sympas et pas la moindre trace de stress. Ici c'est "cool" baby !

Comme à Noosa, j'avais choisi de loger au YHA qui offrait la possibilité d'utiliser leurs planches de surf gratuitement. Je ne m'en suis pas privé et j'ai surfé pratiquement tous les jours pendant 5 jours, ce qui m'a permis de faire de bon progrès. Par contre, c'est vraiment loin d'être l'endroit idéal pour surfer vu le monde qu'il y a ! On est à chaque fois au moins 4 ou 5 sur la même vague et c'est dur de trouver de la place. De plus, le niveau moyen est très élevé et certains gars n'hésitent pas à nous engueuler, nous, pauvres débutants...

Il y a aussi un autre truc sympa à faire dans le coin, c'est la marche entre Bondi Beach et Coogee Beach qui est vraiment superbe et qui fait découvrir d'autres petites plages.

A part ca, dans le genre "grosse entube dont les Australiens sont les rois", on était allé à un resto à Bondi avec Eric et Carole. Il y avait marqué sur une pancarte 6,90 $ le repas et juste en dessous "+ 20% de service" ou un truc du genre. Bon, OK, on prend note. Quand on est prêt à commander, la serveuse demande ensuite ce que l'on veut boire. Je lui répond que je ne veux pas de boisson. Elle me dit que je suis obligé avec cette offre et la moindre boisson coûte 6$... Au final, j'ai payé 15$ mon repas. Bravo l'entube, merci l'Australie ! C'est le genre de truc qui ne pourrait jamais arriver en France et j'en suis bien fier.