Jimmy Connors et Andy Roddick à l' entrainement.
Svetlana Kuznetsova.
Justine Henin.
Le maitre, Roger Federer.
Richard Gasquet.
Petite photo avec Marion Bartoli, la numéro un Française.
Et avec Mickael Llodra...
Sur Federation Square, toujours du monde pour voir les matchs.
Prêts à encourager les petits Frenchies !!
Photo avec Jo-Wilfried Tsonga au début du tournoi.
Quart de finale Tsonga-Youzhny sur le central.
Avec un groupe de supporters Espagnols avant le match Gasquet-Lopez.
Photo de l'Equipe. C'est moi qui tiens le S...
La finale, on y était !
Prêt à mettre le feu pour encourager Jo-Wil !
Et qui qui donc qui a la raquette de Djokovic ??
L' Open d'Australie, je pouvais pas le rater...
Après Bondi Beach, ma prochaine destination était Melbourne où j'étais de retour deux mois après y avoir mis les pieds pour la première fois. Et si j'arrivais là en ce dimanche 13 janvier, ce n'était pas pour rien... Le lendemain, commencait en effet l'Open d'Australie et j'avais mes tickets pour le suivre de prêt. Aller à l'Open d'Australie, c'était presque un rêve pour moi en tant que fan et joueur de tennis. C'est la première fois que j'assistais à un tournoi du Grand Chelem et maintenant je peux dire que je suis allé à l'Open d'Australie, "half a world away", mais toujours pas à Roland Garros...
J'avais acheté un pass 5 jours Ground Pass (qui donne accès à tous les courts sauf les deux plus grands), un ticket pour la Rod Laver Arena (le court central) et un autre pour la Vodafone Arena (le 2ème court central). Dès le premier jour, je m'apercevais qu'il était assez facile de gruger et d'utiliser mes billets Rod Laver Arena et Vodafone Arena pour n'importe quel jour vu qu'ils ne vérifient pratiquement jamais la date sur les billets ! Je suis allé 8 jours à l'Open d'Australie et j'ai pu à chaque fois voir tous les matchs que je voulais voir !
Allez les Bleus !
Dès les premiers jours, je rencontrais quelques Français venus supporter les Frenchies et un petit groupe sympa allait se former : Antoine (un autre Français qui fait le tour du monde), Romain (un gars du Lubéron qui habite à Melbourne), Julien, JB et François (trois Parisiens qui habitent à Melbourne), Madura (un Sril-Lankais/Néo-Zélandais qu'on a rencontré et qui nous a suivi), et bien sûr moi.
On a usé de notre voix pour encourager les Bleus et ca m'étonnerait pas par exemple qu'on n'y soit pas pour rien pour la victoire de Paul-Henri Mathieu sur Stefan Koubek, où Paulo venait toujours chercher nos encouragements.
Mais bien sûr, le joueur que l'on a le plus supporté est Jo-Wilfried Tsonga, la grande révélation du tournoi. J'ai vu tous ses matchs excepté la demi-finale contre Nadal et ce fut un régal.
Maquillés en bleu/blanc/rouge, on est passé plusieurs fois à la TV, à la radio, dans les journaux ou encore sur Internet. Et je retiendrais cette petite phrase de Jo-Wil :
"Il y avait toute une petite bande de français bien sympatiques. Des gars qui étaient venus pour mon premier match. J'ai fait des photos avec eux, je leur ai dit que je comptait sur eux pour la suite. Et ils sont venus."
La finale...
Le plus grand moment de ces deux semaines fut le dernier : la finale opposant Novak Djokovic à Jo-Wilfried Tsonga. Impossible d'avoir des tickets depuis longtemps pour ce match et pourtant on était là, 15 supporters Français à gueuler sans cesse, juste derrière le staff et la famille de Djokovic, en plein milieu des supporters Serbes. Merci au coach de Tsonga, Eric Winogradsky, qui nous a donné les tickets pour qu'on soit là pour supporter Jo-Wil !
Mais ce n'est pas fini ! Après le match, la déception de la défaite de Tsonga allait être de courte durée puisque je récupérais la raquette de la balle de match que Novak Djokovic lancait dans le public ! Oui, c'était moi ! Ma première réaction a été de vouloir la relancer pour que ce soit un supporter Serbe qui l'ait mais heureusement mes potes autour de moi (ainsi que la mère des soeurs Williams, assise juste derrière) m'ont persuadé de la garder et ils ont bien fait !
30 secondes plus tard, des gens venaient m'offrir des liasses de billets pour la raquette... Quand on sait que Djokovic n'a que 20 ans, qu'il est le plus jeune vainqueur de l'Open d'Australie, qu'il a mis 3 sets à Federer en demi-finale et qu'il a une longue carrière devant lui, on peut imaginer la valeur de la raquette... Pensez par exemple à la valeur de la raquette du premier titre en Grand Chelem de Federer à Wimbledon...
Ces deux semaines passées à l'Open d'Australie m'auront donc réservé de grands moments inoubliables. En plus de ca, j'ai pu approcher et discuter avec des joueurs et voir pratiquement tous les meilleurs joueurs du monde. De tous ce que j'ai vu, le plus impressionnant reste Federer, une légende vivante qui a une aisance et un talent extraordinaire.
Les meilleurs matchs auxquels j'ai assisté :
- Federer - Tipsarevic, 3e tour, 6-7 (5), 7-6 (1), 5-7, 6-1, 10-8
- Djokovic - Tsonga, finale, 4-6, 6-4, 6-3, 7-6 (2)
- Tsonga - Murray, 1er tour, 7-5, 6-4, 0-6, 7-6 (5)
- Mathieu - Koubek, 3e tour, 4-6, 7-6 (4), 2-6, 7-5, 8-6