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lundi 12 mai 2008

Les 10 endroits les plus "magiques"

Il y a des endroits qu'on oubliera jamais. Pas forcément parce que ce sont les plus beaux mais parce qu'ils font naître en nous une contemplation et une émotion particulière. Vous savez, c'est le genre d'endroit où on sent notre cœur vibrer plus vite, conscient qu'on est en train de vivre quelque chose de beau, et où l'on a envie de lever les bras en l'air et de crier "I am the king of the world!!" (d'ailleurs, on a pas que l'envie...). Bien souvent, ces endroits sont associés à un moment, un souvenir, un état d'esprit particulier, et bien souvent, ils sont situés en hauteur de façon à avoir une vue avantageuse sur le paysage qui nous entoure.
Durant les 9 mois de mon voyage, il m'est arrivé plusieurs fois de ressentir ce sentiment. Voici les 10 endroits "magiques" qui m'ont donné le plus d'émotion...


Sommet du mont Huayna Potosi, 6088m, Cordillera Real, Bolivie
Après un premier jour de marche pour atteindre le refuge à près de 5000m, on se réveille dans la nuit pour terminer l'ascension du Huayna Potosi. Après d'importants efforts et une grosse volonté, on arrive au sommet, à 6088m, complètement épuisés mais tellement heureux. La récompense, en plus de la fierté d'avoir réussi l'ascension, est une vue hallucinante à 360°, haut dessus des nuages avec un air si pur (mais aussi si difficilement respirable...). D'un côté, on voit la continuité de la Cordillera Real. De l'autre, on voit la ville de La Paz avec le mont Illimani (6420m) en arrière plan. Entre les deux, on surplombe un plateau et quelques petits lacs et au loin, on aperçoit le lac Titicaca. Un moment et un endroit qui resteront à tout jamais gravés dans ma tête.


Vallée de la Lune, Désert d'Atacama, Chili
Arrivés en VTT tout juste pour le couché de soleil, on assiste à un spectacle hors du commun. Ce lieu porte en effet bien son nom, on a l'impression d'être dans un autre monde, une autre planète. Le relief et les couleurs sont comme nulle part ailleurs. Peu à peu, la luminosité baisse pour laisser place à l'obscurité, donnant lieu à un changement de l'ambiance et des teintes. Pas de bus pour nous ramener comme tous les autres touristes, on profite de ce moment le plus longtemps possible avant de revenir dans le noir jusqu'à San Pedro de Atacama...


Rapa Nui (Île de Paques), Chili
Ce lieu, cela faisait un moment que je le voyais en photo sur mon guide Lonely Planet, impatient d'y être enfin vraiment. Lors de mon deuxième jour sur l'île de Paques, isolée en plein milieu de l'océan Pacifique, je fais une marche dans le Sud de l'île et tout d'un coup, je me retrouve là, sans vraiment le vouloir. D'un côté, une falaise de plusieurs centaines de mètres qui tombe sur la mer, et de l'autre le cratère d'un volcan innondé. Le paysage est encore plus impressionnant que sur la photo de mon guide. Je reste plusieurs minutes là, seul, à m'émerveiller de l'environnement qui m'entoure. Après une courte hésitation, je décide de poursuivre ma randonnée en passant sur la crête entre l'océan et le volcan. Un risque qui en aura valu au combien la peine...


Laguna Colorada, Altiplano, Bolivie
En ce jour de mon 25ème anniversaire, je ne pouvais rêver plus beau cadeau que la beauté des lieux qui nous avait été offerte durant toute la journée. Parti en 4x4 de San Pedro de Atacama au Chili, on a traversé la frontière pour rejoindre la Bolivie et passer à côté de l'incroyable Laguna Verde pour ensuite prendre refuge au bord de la Laguna Colorada pour une nuit glaciale. Le soir, le couché de soleil est fantastique. Je reste un bon moment dehors à le contempler puis plus tard à chercher les étoiles filantes dans l'un des plus beau ciels du monde. L'émotion d'être dans un lieu si unique est très forte.


Sommet du Huayna Picchu, Machu Picchu, Pérou
Toutes les cartes postales vous montrent le site Inca de Machu Picchu avec une montagne abrupte en arrière plan. Cette montagne, c'est Huayna Picchu, que l'on peut monter pour avoir un autre angle de vue tout aussi intéressant depuis son pic : la cité de Machu Picchu en tout petit et un panorama à 360° au milieu de montagnes escarpées verdoyantes.


Christ Rédempteur, Rio de Janeiro, Brésil
Si le Christ Rédempteur est l'une des 7 merveilles du monde, ce n'est certainement pas grâce à cette statue du Christ ma fois assez banale mais bel et bien grâce au cadre dans lequel elle se trouve. Du haut d'un rocher, on surplombe l'immensité de la ville de Rio de Janeiro, ses plages, ses favellas et ses lumières. Un spectacle grandiose...


Raiatea, Polynésie Française
Après un peu de scooter et de marche, on arrive en haut d'une petite montagne sur l'île de Raiatea. De là, on est idéalement placé pour admirer les couleurs invraisemblables du lagon que partage Raiatea avec l'île de Tahaa.


Queenstown, Nouvelle-Zélande
Pratiquement toute l'île du Sud de la Nouvelle-Zélande nous en met plein les yeux et plus particulièrement la région autour de Queenstown. Le décor est déjà exceptionnel de l'intérieur de la ville mais alors quand on monte avec la "gondola" sur la montagne à coté, c'est encore plus fabuleux avec un panorama superbe sur le lacs et les montagnes alentours dont la chaîne aux pics enneigés de "The Remarkables" juste en face.


Garganta del Diablo, Chutes d'Iguazu, Argentine
Après une petite marche sur une passerelle au-dessus de la rivière, nous arrivons sur une plate-forme juste au-dessus de la chute de la "Garganta del Diablo" (la gorge du diable). On a l'impression d'y être en plein dedans et la sensation est très impressionnante avec un débit d'eau et une puissance incroyable.


Maya Bay, Ko Phi Phi Leh, Thaïlande
Certainement l'une des plus belles plage du monde. Pas d'hôtel, pas de resto, pas de magasin, rien à part quelques bateaux de touristes et un environnement exceptionnel. Je suis resté campé une nuit sur cette plage et on se croit encore dans un rêve quand on sort de sa tente le matin...


Et pour ne pas les oublier car ils méritent également d'être cités, je rajouterai les endroits magiques du sommet du pic de Papagaio (Ilha Grande, Brésil), de l'Isla del Sol (lac Titicaca, Bolivie), du Nugget Point (The Catlins, Nouvelle-Zélande), de Railay (Thaïlande), de Tongariro (Nouvelle-Zélande), du Canyon de Colca (Pérou), de Chapada Diamantina (Brésil), du haut d'une montagne sur l'île d'Arran (Ecosse), de Wilsons Promontory (Australie) et de la région autour de Salta (Argentine).

mardi 29 avril 2008

Le plaisir de voyager

Depuis mon retour, l'une des questions que l'on me pose le plus, exceptée la fameuse "Quel pays as-tu préféré ?", est "Alors, c'était comment, raconte !". Bien sûr, il m'est difficile d'y répondre, tout d'abord parce qu'il faudrait plusieurs heures pour raconter 9 mois de voyage, mais aussi parce que c'est une expérience qu'il faut vivre pour vraiment savoir ce que c'est et ce que cela peut apporter. Voyager n'est pas seulement voir de beaux paysages et découvrir de nouvelles cultures, il y a de nombreuses autre choses pas forcément facile à expliquer qui en font que c'est un plaisir unique. Alors le plus souvent je me contente de répondre par "C'était génial" ou "J'ai des souvenirs plein la tête".


Il y a voyager et voyager...

Car, en effet, c'est une expérience incroyable que je suis fier et tellement heureux d'avoir réalisé. En partant, je me disais que j'allai vivre quelque chose d'exceptionnel. En revenant, j'en ai eu la confirmation car je crois bien avoir tout simplement passé les meilleurs moments de ma vie. Le plus dur quand on rentre, ce n'est en fait pas de revenir à une vie plus "normale", c'est de se dire que les moments que je vivais qui étaient jusque là du présent font maintenant parti du passé, des souvenirs. Réaliser que c'est fini, terminé.

Pour reprendre les mots d'un livre que j'ai récemment lu traitant des voyageurs ("The Beach" d'Alex Garland), je considère qu'il y a une différence entre un touriste et un voyageur. Un touriste est en vacances, un voyageur... voyage ! De la même manière, il y a une différence fondamentale entre voyager pour du court terme et du long terme. Je crois en fait que la barrière est autour de 7/8 semaines. Au-dessus, on entre je pense dans un autre état d'esprit, une autre mentalité par rapport à son voyage en lui-même. Je vais essayer de vous faire comprendre pourquoi en décrivant comment j'ai vécu mon voyage tout en vous détaillant quelques plaisirs du voyageur...


Chaque jour est un samedi

Le premier principe du voyageur est : chaque jour est un samedi. A quoi bon faire la différence entre les jours de toute façon ? La notion de jour de la semaine et même de calendrier n'a plus trop de sens. On oubli très vite la date, utile seulement à la limite pour les transports (avion, etc...). On se lève tard si on en a envie (même si en fait, il faut pas croire mais on se lève souvent relativement tôt et on reste que très rarement au lit tard), on fait la fête n'importe quel soir. En bref, comme aimait le répéter une compagne de voyage : chaque jour est une fête !


Où je dors ce soir ?

Pas la peine de se faire trop de planning ni de réserver à l'avance, en tout cas en ce qui me concerne. On voyage comme on en a envie, au rythme qu'on a envie. On a envie de rester dans un endroit qui nous plait, pas de problèmes ! Le but n'est pas de voir le plus de choses mais bel et bien de profiter des endroits où l'on est. Quand on voyage, on est dans un processus de découverte permanente. Chaque endroit où l'on pose les pieds est nouveau, unique. Impossible de se lasser ou de s'ennuyer, il y a toujours à découvrir, à faire.

Combien de fois m'est-il arrivé de ne pas avoir la moindre idée d'où j'allais dormir le soir même, ou encore de savoir où j'allais et ce que j'allais faire le lendemain ! On voyage au grès de ses envies, des personnes que l'on rencontre, de ce que l'on a entendu lors de conversations passées et un peu aussi parfois grâce aux conseils du Lonely Planet ;) Quand j'ai réservé mes billets d'avion, je connaissais les grandes lignes directrices du voyage mais j'avais aucune idée des endroits précis où j'allai me rendre. Avec Tommy, on est arrivé le premier jour au Brésil sans aucun guide (papier) touristique ! Quand on a commencé notre périple de Salta au Nord de l'Argentine jusqu'à Cusco au Pérou, on avait strictement aucune idée du parcours que l'on allait faire ! En partant d'Australie pour Singapour, je savais juste que j'avais un vol 6 semaines plus tard en partance de Bangkok en Thaïlande, et c'est tout ! J'avais juste acheté un guide "South-East Asia on a shoestring" la veille histoire de. Et c'est ça qui est bon !


Libre, zéro stress

Peut-on vraiment être plus libre que lorsque l'on voyage ? Zéro contrainte, zéro stress, tout à voir, tout à découvrir... Difficile de faire mieux. Une chose dont je me suis également libéré durant le voyage, c'est l'information. Evidemment, je ne pouvais pas me passer des news sportives mais pour le reste, nada ! Et c'est en rentrant, quand on retrouve tout ce flot d'informations à la télé, à la radio, dans les journaux, que l'on réalise que ce n'est en fait pas si mal du tout de n'être au courant de rien. Pas de mauvaises nouvelles du monde, pas d'informations traitées de mauvaise manière, pas de soucis, ça fait du bien. Le seul truc qui me manquait un peu était de découvrir de la nouvelle musique et de voir de nouveaux films.


La backpacker attitude

On se rend aussi assez vite compte qu'on a pas besoin de grand chose pour vivre. Que possède un voyageur à part son fameux backpack ? Bon, OK, de l'argent, mais pas tant que ça je vous rappelle ; voyager en backpacker, ça coûte pas cher. On se contente de peu, de l'essentiel. Le voyageur, il est pratiquement toute la journée dehors, loin, très loin, à des lustres de la vie métro/boulot/dodo. Du coup, bien que cela dépende du pays, on a la peau qui noircit et qui ne s'éclaircit plus, les poils qui blondissent et les cheveux aussi, tout en frisant drôlement en ce qui me concerne ! ;)

Vivre en backpacker, c'est aussi changer de lit et apprendre à se servir d'une nouvelle douche tous les 2 ou 3 jours. C'est aller au resto tous les jours midi et soir dans les pays pas chers et trimballer son sac de bouffe pour manger des sandwichs au thon et des pâtes bolo dans les pays plus chers. C'est porter les mêmes fringues pendant des mois et oublier ce qu'est un cintre ou plus généralement une armoire pour ranger ses affaires. C'est passer plusieurs mois en tongues, short et t-shirt et oublier ce que c'est que des chaussures, un pantalon et un blouson. C'est se raser pas plus d'une fois par semaine. C'est dormir dans des chambres de 10 et se faire réveiller au moins 3 fois par nuit. C'est avoir son petit carnet toujours avec soi pour écrire ses journées. C'est gérer un budget et choisir le restaurant le moins cher quand on est en Bolivie pour économiser au final 20 centimes d'Euros. C'est tous les jours apprécier et profiter pleinement de la journée, du moment présent, sans vraiment penser au futur.

Et pour finir, c'est rencontrer et partager. Tous les jours, en permanence, on rencontre de nouvelles personnes et de nouvelles cultures. On parle Anglais ou Espagnol, on oubli parfois le Français pendant plusieurs semaines. On va de l'avant, on augmente sa sociabilité ;)

En fait, le seul problème du voyage, c'est que ça doit s'arrêter un jour...

dimanche 16 mars 2008

Musiques de voyage...

Okkervil River

Après m'être fait volé au Pérou mon lecteur MP3 et les milliers de chansons qu'il contenait, mes choix d'écoutes niveau musical se sont bien restreint. Avec mon nouveau mini-lecteur 2 Go et quelques 200 chansons téléchargées un peu au hasard sur Internet, j'avais cependant juste assez de chansons pour ne pas être lassé d'écouter toujours les mêmes.

Et parmi toutes ces chansons, il y en a que j'écoute bien plus que d'autres, pas forcément car ce sont les meilleures mais parce que je les découvre ou les redécouvre. Certaines chansons seront associées à mon voyage et mêmes à des lieux précis pour toujours. A chaque fois que je les réentendrai, je repenserai à cela. En fait, c'est le cas qu'on voyage ou pas. Il y a toujours des chansons qui nous font repenser à des endroits ou des moments précis, comme si la musique était un moyen de garder des souvenirs en mémoire...

Pour moi, les chansons suivantes, par ordre d'importance, me feront repenser à mon voyage autour du monde.

Okkervil River - For Real

Arcade Fire - Ocean Of Noise

Death Cab For Cutie - Soul Meets Body

Belle and Sebastian - Another Sunny Day

Islands - Volcanoes

Babyshambles - Delivery

Okkervil River - Our Life is Not a Movie or Maybe

The Strokes - Heart In A Cage

Snow Patrol - Chasing Cars

Au Revoir Simone - A Violent Yet Flammable World

Ben Kweller - Falling

REM - Half A World Away

The Coral - Put the Sun Back

Rihanna - Unbrella

Timbaland - The Way I Are

Vous l'aurez compris, j'ai un nouveau groupe préféré (Okkervil River, d'Austin, Texas...). Je suis pas spécialement fan des deux dernières chansons mais je les ai entendu aux quatre coins du monde à chaque fois que je suis sorti donc elles resteront aussi dans ma mémoire comme associé au voyage...

jeudi 28 février 2008

Rite of passage...

Après avoir terminé "Les Fourmis", j'avais plus de livre en stock pour le reste du voyage. J'étais donc allé faire un tour dans une librairie à Sydney à la recherche de nouvelles lectures. Les deux livres que je cherchais n'étant plus en stock, j'allais faire un tour dans la section "Voyages" et je tombais sur ce livre, édité par Lonely Planet : "Rite of Passage. Tales of Backpacking 'Round Europe" qui est un recueil de courtes histoires écrites par des backpackers ayant voyagé en Europe. J'ai pris goût assez vite à ce livre dans lequel on retrouve souvent des moments de vie caractéristiques de la vie du backpacker et qui pourra aussi vous permettre un peu de comprendre ce que l'on ressent. C'était également par la même occasion le premier livre que je lisais en Anglais.

J'ai choisi quelques passages d'une histoire écrite par John Morgan pour vous montrer à quoi ca ressemble. Ca fera du bien à ce qui ne parlent pas bien Anglais, un bon exercice pour ceux qui révisent le BAC (hein Cyrill !) et une formalité pour les autres.


"I'm breathing with a light and free feeling as I disembark my plane. It's a feeling of release and independence as I begin my European journey. Backpacking somehow sets me apart from everyone. Even in this airport. True, people here are traveling, but they each have things to do, deadlines to meet, particular people to visit, itinaries to follow, specific things to see. Not me, I'm different. I have everywhere to go and anything to see. My destination is culture and knowledge and experience. Although I'm traveling amongst scores of others, I am different."

...
"It's a fun feeling, knowing I'm carrying everything I need to survive in one small bag."

...
"I think about how truly immense our world is. It boggles my mind that so many millions of people in so many millions of places all over the world have their own lives, their own circle of friends, their own homes. This place, so foreign to me, is home to so many people. I begin to think about how everything that makes one place or people foreign to another, is the result of our own creations: language, culture, government, religion. At the very heart, we are all humans and we all basically live life the same way. We always have and we always will. The only force that separates us and, ironically, brings us together, is our minds.
As I walk the streets of Rome this evening, I feel like I'm fighting a battle against human separation. By trying to see and learn I am making one more place in this world less foreign to me, and myself less foreign to the world.
At this thought, a sudden rush of excitement about the weeks to come sends chills down my spine."

...
"Back at the hostel, I prepare for my first hang-out-and-meet-people-in-the-common-area session of this trip. I've got my guidebook handy, so I can look occupied as I scope out the situation."

...
"2:12 a.m. I'm woken up by the loud Dutch guy storming back into the hostel after hitting the pubs. "WHO VANTS TO PAHTEEEEEE?" I put my headphones back on and start the CD over.
3:40 a.m. I'm woken by snoring. At first I'm amused by the differing frequencies of the two snorers, causing the snores to go in and out in time with each other, but I quickly become annoyed. I jam the headphones deeper into my ears and replay the CD.
5:20 a.m. Awoken by a fellow traveler who has decided to wait until the morning to pack. Why is it that people who pack in the morning always seem to have noisy paper or plastic bags to mess around with? Every zipper zipped and every clip clipped is loud and painful. His meek attempt to dull the pain by moving ever so slowly does nothing but prolong the torture. I chuckle to myself while driving my headphones deeper into my cranium. I know I'm guilty of making the same early morning racket from time to time.
6:36 a.m. The sun blasts through the shutters on the hostel window. It becomes obvious that my bunk was the last choice for a reason. Even with my eyes closed, the early morning sun blinds me. It's not worth fighting it anymore. I'll catch up on sleep tomorrow. I hop down with surprising energy, my bare feet slapping the cold hostel floor. I slide on sandals and grab my toiletries and travel towel.

The one bonus of rising early is clean showers. It takes me a few minutes to work the strange lock on the shower door and to balance my clothes, towel and gear on the seat-level shelf in the shower. I wonder if anyone ever actually sits on this thing. Who sits down in the shower? One I completed the balancing act, I turn to my next assignment. I'm facing three knobs with no labels. I figure I have a one-third chance of getting scalded with hot water, a one-third chance of getting blasted with ice-cold water and one-third chance of getting it right. I stand close to the wall, attempting to miss spray. COLD COLD! I frantically turn the other knob... HOT HOT DAMN HOT! Turning the cold knob all the way does nothing; it can't overpower the practically boiling water. I'm quickly surrounded by a warm fog and nearly become disoriented, but I finally find that turning the hot knob nearly all the way off solves my problem.
I make my way through cleaning quickly, unsure of how long a hot shower will last here. I'm not surprised that my towel and clothes are wet: it's near impossible to find a dry spot in hostel showers. I dry myself with my damp towel and put on my wet clothes. I imagine that as I travel from town to town and stay in new places every couple of nights, small things like this will affect the smoothness of normal activities. As soon as I get handle on the shower here, I'll move on and face the same challenge at another hostel. I don't think I could ever measure the number of factors that make a constant environment comfortable."


Ma lecture du moment est maintenant "The Beach" de Alex Garland qui a été porté à l'écran sous le même nom pour un film culte. C'est l'histoire d'un backpacker en Thailande...

mardi 26 février 2008

Un monde de voyageurs (3ème partie)

Dernier épisode de la série sur les descriptions des voyageurs suivant leur nationalité avec tout d'abord un gros morceau, les Français, puis on se penchera sur les Américains, les Hollandais et les Espagnols.


Les Français

J'arrive maintenant à les repérer assez vite, et pas seulement parce qu'ils ont tous un sac Quechua. Il y a un style, un physique et un comportement qui ne trompent pas. Tout d'abord, il faut bien l'avouer, le Français voyage pas quand il est jeune. C'est très rare de croiser des backpackers Français mais par contre on en trouve pas mal dès que ca dépasse la trentaine, mais je les croise moins facilement vu qu'ils ont pas les mêmes moyens et les mêmes envies et qu'on fréquente donc pas les mêmes endroits... Autant donc dire que j'ai vu très peu de Français en Australie, le pays du jeune backpacker sympa, mais qu'il y en a pas mal dans des pays comme le Pérou ou la Thailande.
Très rare aussi de croiser des Français qui voyagent seuls, et encore plus des Français qui voyagent longtemps (plusieurs mois). Le Français voyage en général en couple et n'est donc pas le premier à venir échanger avec les autres voyageurs. Quand il ne voyage pas en couple, c'est en groupe. On rencontre parfois, dans quelques endroits branchés, des Français qu'on aimerait bien ne pas croiser : le groupe de jackys, qui consiste en un groupe d'au moins trois copains qui rigolent forts en sortant des blagues de merde et qui ouvrent leur magazine de tuning sur la plage.
Autre réputation qui se vérifie : le Français parle Anglais comme une merde. Combien de fois ca m'est arrivé qu'on me dise : "Your English is very good" suivi trois secondes après par un "for a french"...
Le Français aime bien critiquer et il est toujours en train de raler. C'était toujours mieux avant et c'est de toute façon mieux ailleurs. Il croit qu'il va pouvoir à chaque fois expliquer au local son métier.
Mais le plus important, ca reste cependant que le Français est cool et sympa dans l'ensemble et que ca fait du bien d'en croiser car ca permet de parler Français !


Les Américains

Quand on lui demande d'où il vient, l'Américain ne répond jamais USA. Non, il répond le nom de sa ville ou de son état, comme si le monde entier le connaissait. Comparé à la population du pays et aux moyens de leurs habitants, on peut dire qu'on croise peu d'Américains, ou alors ca viendrait plutôt du fait qu'ils voyagent tous en Europe... Il faut aussi savoir qu'ils sont loin d'avoir autant de vacances qu'un Français...
Chez les backpackers, on croise parfois des groupes d'Américains qu'on croirait tout droit sorti d'un film pour "teenagers"Américains. Heureusement, ce genre est assez rare et il faut bien avouer que dans l'ensemble, je suis surpris de devoir reconnaître que les Américains que j'ai rencontré m'ont fait très bonne impression et que je m'entend bien avec eux. Cela viendrait-il du fait que les voyageurs Américains sont la sélection des gens biens ? (tout le monde sait que les voyageurs sont des gens biens...)
A oui, j'oubliais, l'Américain porte toujours une casquette et encore autre chose : il est facile de repérer une Américaine dans un club : c'est la fille qui danse en frappant dans les mains toutes les 2 minutes puis en levant les bras au ciel.


Les Hollandais

L'Hollandais est très difficile à discerner car il parle bien souvent parfaitement Anglais si bien qu'on le prend pour un Anglais. Encore une fois, pour un pays de cette taille, la proportion de voyageurs est très grande, ce qui viendrait confirmer la théorie selon laquelle les gens voyagent plus quand il viennent d'un pays de merde (Angleterre, tout ca...)
Quand on parle avec un Hollandais, la discussion préférée est souvent la drogue, vous comprendrez pourquoi.
A part ca, pas grand chose à dire sur eux, j'ai pas vraiment d'avis. Je trouve que leur culture est un mélange d'Anglais et d'Allemand, ce qui fait une moyenne de deux extrêmes...


Les Espagnols

De la même façon que les Italiens, on croise très peu d'Espagnols qui voyagent, mais tout de même un peu plus que nos amis (ou pas) transalpins. Comme les Sud-Américains, c'est cependant un plaisir d'en rencontrer, ce qui permet d'autant plus de représenter un peu plus l'Europe du Sud face aux armadas venues de Grande-Bretagne, de Scandinavie et d'Allemagne.
Ce qui est marrant avec les Espagnols, c'est que quand ils voyagent, ils sont obligés de changer leur rythme de vie et de prendre leur diner pratiquement à l'heure habituelle de leur déjeuner !

dimanche 24 février 2008

Un monde de voyageurs (2ème partie)

Suite de mon petit dossier sur les descriptions des voyageurs suivant leur nationalité avec les Allemands, les Israëliens, les Canadiens, les Italiens et les Sud-Américains...

Mais avant, parlons un petit peu d'une capacité qu'on obtient en voyageant : la reconnaissance de nationalité à distance !


La CRND

Quand on croise d'autres voyageurs dans les auberges de jeunesse, dans la rue ou ailleurs, on a instinctivement l'interrogation suivante : mais d'où viennent-ils donc ?
A force, ca en devient presque un jeu ou bien un pari pour deviner la nationalité. Dernièrement, j'étais dans un bus avec un couple à côté de moi. Ma première impression : USA, et je dirais même Californie. Un peu plus tard, la conversation était engagée avec eux et au bout de 2 minutes, la fameuse question arrivait : "Where are you from ?" Et le gars qui répond : San Fransisco. J'avoue que j'étais assez fier de moi !

On s'en rend pas compte au départ mais chaque pays a ses propres caractéristiques. Il y a tout d'abord le style (vestimentaire ou autre) bien sûr qui permet par exemple de repérer une Anglaise très vite, mais il y a aussi la façon de se comporter et le physique. Je l'aurait pas cru au départ mais il y a en fait bel et bien de fortes caractéristiques physiques propres pour chaque pays. Evidemment, il est facile de discerner un Espagnol d'un Suèdois mais c'est plus dur entre un Français et un Allemand par exemple. Et pourtant, il y a une différence.

Et je peux vous dire qu'après plus de 8 mois de voyage, ma capacité de reconnaissance de nationalité à distance (CRND) est assez élevée ! Le plus facile : les Français. J'arrive à les reconnaître de façon pratiquement systématique, et pas seulement parce qu'ils ont un sac Quechua ! C'est une petite fierté de voir des gens de loin dans la rue, de prendre le pari qu'ils sont Français et de les entendre parler Français au moment où on les croise !


Les Allemands

C'est très certainement les personnes avec qui je m'entend le mieux. Je sais pas trop comment l'expliquer, c'est difficile à dire mais je trouve les Allemands en général très sympas et intéressants. Ce sont je pense des gens sincères, honnètes et pas prétentieux. Ils aiment la nature, faire du sport et c'est bien souvent eux qu'on croise quand on fait des randonnées.
Le fameux cliché de l'Allemand avec des tongues et des chaussettes ne marche pas trop chez les backpackers Allemands mais je suis sûr que quand ils vieillissent, il ne peuvent pas y résister ! Quand on discute avec eux, ca arrive parfois qu'il parlent de leur honte vis à vis de la guerre. Ils se sentent redevables et c'est peut-être pour ca qu'ils sont si gentils...


Les Israëliens

Je pense pas que j'avais rencontré un seul Israëlien avant de partir voyager. Et pour cause : ils ne sont que 7 millions. Pourtant, on en croise un paquet dans les destinations backpackers ! La raison à cela : ils sont obligés de faire 3 ans d'armée (2 ans pour les filles) et après ca, la première chose qu'ils ont envie de faire, c'est aller voir ailleurs ! Ils voyagent bien souvent en groupes d'au moins 3 ou 4 et sont très facile à repérer. Vu que ce ne sont pas les backpackers les plus riches, on les trouve surtout dans les pays où la vie est pas chère et on les trouve aussi dans les... cuisines des auberges de jeunesses pour se faire à bouffer (alors que c'est par exemple assez rare d'y trouver un Anglais). A part ca, je les trouve dans l'ensemble sympas et je m'entend bien avec eux.


Les Canadiens

Deuxième plus grand pays du monde par sa superficie mais certainement pas par sa population (33 millions d'habitants). Et pourtant, ils sont nombreux à voyager. Très très facile à repérer : ils ont toujours un drapeau du Canada cousu sur leur backpack ! D'après ce que j'ai compris après avoir demandé la raison de cela à certains, ce serait pour se démarquer des Américains...
Ce qui est bizarre, c'est que le Canada, c'est un peu comme deux pays dans un seul : le Québec et le reste, et apparemment c'est pas la grande amitié entre les deux... J'ai croisé quelques Québecois qui sont dans l'ensemble très cools mais je pourrais pas en dire autant pour les Canadiens non Québecois. Je sais pas si c'est de la malchance mais ca passse en général pas bien avec eux : pas sympas et assez inintéressants mais ce n'est que mon point de vue.
Autre chose : c'est incompréhensible quand un Québecois parle ! Quand ils parlent vite, on a du mal à croire qu'ils parlent Français ! Quand ils parlent doucement ca va mieux mais il y a toujours quelques mots qu'on comprend pas car ils ont leur propre vocabulaire.


Les Italiens

La question est : mais où sont les Italiens ? On en croise pratiquement jamais alors que c'est un des pays majeurs d'Europe et je peux compter les backpackers Italiens que j'ai croisé sur les doigts de mes deux mains. Ca tombe bien, personne ne se plaint de ne pas les croiser. Leur réputation n'est pas très bonne dans le monde j'ai l'impression... Ils sont souvent considérés comme arrogants et comment ne pas l'approuver...
Le seul endroit où j'ai croisé plein d'Italiens c'était à Bora Bora. Goûts de luxe...


Les Sud-Américains

C'est un peu un rayon de soleil quand on en croise et c'est pas souvent car ils voyagent peu vu leurs moyens plus limités. Ils viennent la plupart du Brésil, du Chili ou de l'Argentine et sont toujours cools et sympas, bon vivants et qui aiment en profiter. De plus, ils aiment en général bien les Français car on sait la plupart parler quelques mots d'Espagnol (mais pas que pour ca non plus), contrairement à beaucoup d'autres backpackers.
Dernièrement, j'avais mis mon maillot de l'Argentine dans une grosse soirée sur la plage à quelques jours de la Full Moon Party et je me suis jamais fait autant d'amis dans une soirée !


Prochain et dernier épisode bientôt avec les Français, les Américains, les Hollandais et les Espagnols...

lundi 11 février 2008

Un monde de voyageurs (1ère partie)


Quand on voyage en backpacker, on rencontre beaucoup de monde, c'est pas un secret. On rencontre les locaux bien sûr mais aussi et surtout d'autres voyageurs du monde entier, qu'on croise dans les auberges de jeunesse ou ailleurs. Car voyager n'est pas seulement voir des villes, des paysages, prendre des photos et découvrir une autre culture, c'est aussi rencontrer plein de nouvelles personnes et partager avec eux. Et c'est je pense l'une des meilleures parts de la vie du voyageur.

C'est pratiquement systématique, le début des conversations est le même : ca commence par un "Where are you from?" suivi d'un "How long have you been traveling?" et d'un "Where are you going next?" ou "Where have you been so far?" et après on échange quelques minutes sur les sujets autour de ces trois questions. Les questions sont systématiquement les mêmes mais tout le monde est toujours sincèrement intéressé par les réponses. Elles garantissent également de lancer des conversations avec d'autres personnes dans la salle. Quelqu'un a toujours été là la semaine passée ou y va le lendemain. Parler de voyages entre voyageurs est à la fois motivant et excitant. Entendre toutes ces descriptions et histoires, dans tous ces différents langages et accents, à propos de tous ces endroits où les gens sont passés est quelques chose de captivant et permet par la même occasion de connaître de nouvelles personnes.
Ensuite, par manque de temps ou par manque d'intérêt pour la personne, la conversation se termine deux fois sur trois. Quand ce n'est pas le cas, alors on pense parfois à demander enfin le prénom de la personne puis le dialogue peut continuer : on s'échange les différents bons plans, les expériences vécues pendant notre voyage et bien sûr le sujet de conversation préféré des voyageurs : les différences entre les cultures de nos pays ! Est ce qu'on mange des escargots et des cuisses de grenouilles tous les jours ? Pourquoi les Anglais sont toujours bourrés à 7h du soir ? Et comment peuvent-ils aimer un sport comme le cricket ? Comment ca se fait que la qualité de vie soit si haute en Scandinavie ? Est-ce que les gens pissent vraiment contre le comptoir du bar à la Oktober Fest ? Pourquoi tous les Canadiens ont un drapeau du Canada sur leur sac ? Etcetera, etcetera...

En fait, quand on dit qu'on rencontre des gens du monde entier, c'est pas tout à fait juste. On rencontre des gens des pays riches principalement car je pense pas qu'il y ait beaucoup de backpackers Boliviens par exemple... Les plus nombreux, largement, sont les Anglais suivis des Allemands mais si on fait le rapport du nombre de touristes par habitants, c'est certainement l'Irlande (6 millions d'habitants), la Suède (9 millions), la Hollande (15 millions) ou l'Israel (7 millions) qui seraient en tête. Ceci est valable pour les voyageurs "backpackers" suivant mes observations dans les pays que j'ai parcouru car si on compte en nombre de voyageurs, suivant des statistiques que je viens de trouver sur Internet, l'Allemagne est en tête devant le Royaume-Uni, les Etats-Unis, le Japon et la Chine.

Chaque nationalité a ses caractéristiques et sa façon de voyager. Dans un petit dossier en trois parties, je vais essayer de décrire les nationalités les plus rencontrées... Première partie avec les Britishs, les Scandinaves, les Japonais, les Australiens et les Suisses !


Les Bristishs

Commencons par le plus gros morceau : les Anglais, Ecossais, Gallois, Irlandais, tout ca... Pour faire simple, on appellera les habitants du Royaume-Uni (qui comporte les trois premiers cités) les Anglais car il n'y a pas de nom pour nommer les habitants de ce pays (ca me rappelle un débat dans un taxi entre Potosi et Sucre avec une Anglaise et une Ecossaise, pas toi Tommy ?).
Ce sont eux les plus nombreux et c'est facile de comprendre pourquoi : ils vivent dans un pays de merde donc ils ont envie d'aller voir ailleurs !
Ils parlent Anglais et uniquement Anglais mais arrivent parfois a être tout de même fiers de connaître deux ou trois mots dans un autre langage. Le backpacker British va en vacances pour faire la fête et boire des bières. On le retrouve dans tous les lieux les plus touristiques, les grandes villes et les attractions à la con mais on le perd de vue quand il s'agit de sortir des sentiers battus. De même, il se fait beaucoup plus rare dans les pays où ca parle pas Anglais.
La nature, il s'en fout un peu (beh oui, il y a pas de bars dans la nature...) et les marches dans les parc nationaux (quand ils sont au courant que ca existe), c'est uniquement quand ca vaut vraiment le coup.
La plupart ont plein de thunes et on se demanderait presque pourquoi ils restent dans des auberges de jeunesse. En Australie, ils sont backpackers mais se font jamais la bouffe et ont un budget bière plus important que mon budget logement !
Je suis un peu méchant avec eux mais c'est sans rancune car finalement je les aime bien et j'ai tout de même habité un an et demi chez eux (même si on peut dire que Londres n'est pas si Anglaise que ca...) !
Bien sûr, cette description n'est pas une généralisation car j'ai aussi rencontré des Britishs très intéressants et très sympas. Cependant, je crois bien que c'est une réalité : l'amitié Anglo-Française, c'est quelque chose de très difficile et rare, il y a quelque chose qui passe pas, je sais pas. Ils sont trop différents, leur culture est trop incompréhensible pour nous peut-être. Bref, je comprend maintenant l'histoire des relations entre la France et l'Angleterre et pourquoi il y a une telle rivalité...
A noter aussi que j'ai un peu plus d'estime pour les Irlandais (qui, au passage, sont ceux qui boivent le plus, ils sont incroyables) que pour les Anglais. Ils sont dans l'ensemble plus cools et on a une chose en commun : on aime pas les Anglais ! ;)


Les Scandinaves

Pour rappel et suivant la définition de Wikipedia : "La Scandinavie est une région située dans le Nord de l'Europe comprenant, au sens le plus strict, la Suède, la Norvège et le Danemark, qui partagent une culture commune. En effet, elle est la terre d'origine d'une partie des peuples germaniques et des Vikings. Elle comprend aussi parfois la Finlande, les Iles Féroé et l'Islande, au sens large".
Ils partagent certes une culture commune mais il y a un truc qui n'est pas commun : la passion du voyage. Il y a énormément de Suèdois qui voyagent (peut-être même plus que de Français !) mais très peu des autres pays de Scandinavie même si j'ai croisé quelques rares Danois ou Norvégiens.
Ils parlent un très très bon Anglais, c'est incroyable ! Au point que parfois on croit qu'ils sont Anglophones. Ils sont cependant très facile à reconnaître car ils sont tous blonds avec les yeux bleus et voyagent bien souvent en groupes. Les filles Suèdoises sont les plus belles de monde, c'est un fait.
Ils ont un caractère assez calme et posé et niveau culture, ils ont parfois des similarité avec les Anglais au niveau de l'alcool et du style. Heureusement ca s'arrête là : je les trouve dans l'ensemble très sympa et intéressants et c'est parfois étonnant de voir à quel point ils sont cultivés.


Les Japonais

Bon, la caricature du touriste Japonais est facile et connue de tous mais elle est tout de même vraie : un touriste Japonais est un humain de petite taille avec un gros appareil photo autour du coup et qui voyage en bus. J'ai croisé très peu de Japonais dans les auberges de jeunesse mais par contre je ne compte pas le nombre de fois que j'ai vu un groupe de Japonais sortir d'un bus par dizaines pour aller prendre des photos. Les jeunes Japonais ne doivent pas aimer voyager ou alors ils vont dans les hotels ?
Un truc assez marrant c'est que quand il prennent des photos, c'est à 90% des photos d'eux et à 80% avec le signe V fait avec l'index et le majeur de la main ! Autre chose : les Japonais parlent encore moins bien Anglais que nous les Français !
Parmi les quelques backpackers Japonais que j'ai rencontré, j'ai tout de même pu remarquer qu'ils sont en général très calmes et discrets. Ils sont bien souvent très gentils mais c'est pas avec eux qu'on va mourrir de rire et passer les meilleures soirées. De toute façon, ils finissent pas tard en soirée car l'alcool leur monte bien plus vite à la tête que nous...
Autre caractéristique vraie : ils ont toujours un objet électronique avec eux. Quand ce n'est pas un PC portable, c'est une PSP et quand ce n'est pas une PSP c'est au moins un traducteur Japonais-Anglais électronique !


Les Australiens

Pas grand chose à dire sur les Australiens, surtout que ca fait longtemps que j'ai pas vu de voyageurs Australiens vu que je viens de quitter l'Australie après y avoir passé trois mois.
Ceux que l'on croise sont bien souvent de grands voyageurs qui font le tour du monde et qui connaissent mieux l'Europe que nous ! A part ca, ils sont comme les Australiens en Australie : très cools, qui aiment déconner et s'amuser, boire et parler sport. Ils sont très amicaux et sont toujours les premiers à proposer de venir les rejoindre pour boire un coup.


Les Suisses

Comparé au nombre d'habitants, les Suisses voyagent pas mal aussi. Le problème avec les Suisses, c'est qu'il y a trois pays dans un pays donc que c'est dur d'avoir un avis général. Ca doit être bizarre d'être un seul pays mais de pas forcément être capable de parler avec des compatriotes ! Leur culture est assez proche de la culture Française et Allemande, ce qui fait que je m'entend bien avec eux. Ils sont plus aventuriers qu'on les crois mais d'un autre côté l'image caractéristique que l'on a d'eux est vrai : ils sont mous !


Voilà, c'est fini pour la première partie ! On se retrouve bientôt avec les Allemands, les Canadiens, les Israeliens, les Italiens et les Sud-Américains !

mercredi 16 janvier 2008

Sur les traces du Che

Che Guevara sur les murs de Buenos Aires.

Santiago.

Valparaiso.

Le désert d'Atacama.

Puno et le lac Titicaca.

Cuzco.

Machu Picchu.

Lima.


Ca va en surprendre quelques uns (ca me surprend parfois moi-même d'ailleurs) mais depuis quelques mois, je me suis mis à lire des livres ! Eh oui, quand on voyage, c'est une bonne manière de tuer le temps dans les longs trajets en bus ou quand on a rien d'autre à foutre.

Ca a commencé avec "Le plein SVP", un livre à Seb traitant des problèmes des énergies de façon très réaliste et effrayante que je vous conseille vivement pour réaliser qu'on ne vivra peut-être pas aussi confortablement qu'aujourd'hui dans quelques années... Puis, en profitant de mon passage à Tahiti pour acheter des livres en Français, j'ai enchaîné sur le très sympa et grand classique "L'Alchimiste" de Paulo Coelho, puis sur "Sur la route avec Che Guevara"et je viens de finir "Les Fourmis" de Bernard Werber.

Mais si j'écris cet article, c'est bien évidemment pour vous parler du troisième : "Sur la route avec Che Guevara", qui n'est non pas le carnet de route de Che Guevara lors de son voyage en Amérique du Sud quand il était jeune, mais celui de son compagnon de route, Alberto Granado (en fait, à la librairie où je suis allé ils avaient plus celui du Che donc j'ai pris celui de Granado...).

Cette histoire a été rendue célèbre par le film "Carnets de Voyage" de Walter Salles avec notamment Gael Garcia Benal. Nul doute que le tourisme en Amérique du Sud peut remercier ce superbe film ! Peut-être même qu'inconsciemment ce film m'a aussi donné l'envie de voyager en Amérique du Sud, qui sait ? On l'avait d'ailleurs revu en Bolivie, à Sucre, dans un bar, un soir.

Le livre en lui-même est passionnant à lire, retracant les aventures incroyables vécues par Ernesto Guevara et Alberto Granado, agrémentées de nombreuses anecdotes. Bien sûr, la façon de voyager à l'époque n'a rien à voir avec aujourd'hui mais il était intéressant, lors de ma lecture, de lire des passages décrivant et traitant d'endroits où nous étions nous aussi passé avec Tommy.

Ainsi, bien qu'on ait pas du tout eu le même itinéraire qu'Ernesto et Alberto, on a tout de même marché sur leurs traces à de nombreuses reprises dans les lieux suivants (et sans compter tous les lieux où le Che est plus tard passé, notamment en Bolivie) :
Buenos Aires
Santiago
Valparaiso
le désert d'Atacama
Puno et le lac Titicaca
Cuzco et Machu Picchu
Lima

Voilà voilà, c'était juste un petit clin d'oeil intéressant et pour ceux qui n'ont pas vu le film, n'attendez plus une seconde ! Pour les autres, n'hésitez pas à lire l'un des carnets des deux aventuriers.

lundi 14 janvier 2008

Personne m'a dit que...

Mick Jagger, Eric Clapton, Kevin Costner, Nicolas Sarkozy, cherchez l'intrus !

J'avais déjà pas beaucoup d'estime pour elle et pour sa musique, ca ne risque pas de faire changer mon sentiment...

Alors que je trainais dans un magasin de presse à l'aéroport en attendant mon vol Sydney-Melbourne, je suis tombé sur ca en couverture d'un magazine people Australien : Carla Bruni et Nicolas Sarkozy !. J'avoue que j'ai eu du mal à y croire pendant quelques minutes !
Bref, c'est bien marrant, on se croirait au Etats-Unis ! Bientot on aura un acteur de cinéma président si ca continue ! C'est encore plus marrant de trouver ce qui suit sur la page wikipedia qui est consacrée à l'ex-mannquin: "De nationalité italienne, elle n'a pas voté aux élections présidentielles françaises de 2007, mais affirmait qu'elle aurait voté Royal"... En tout cas, moi je dis bravo Sarkozy !

Tout ca pour dire que j'ai l'impression d'être au courant que plusieurs semaines après de ce qu'il se passe en France ou dans le monde, voire pas au courant du tout. Eh oui, quand on voyage, c'est pas facile de suivre les nouvelles. Alors qu'on voyage autour du monde, on est en fait un peu "coupé du monde" ! Alors s'il s'est passé quelque chose d'important lors de ces 6 derniers mois en France ou ailleurs, n'hésitez pas à me le dire car je ne suis probablement pas au courant !

Rassurez vous pour moi, j'arrive quand même à suivre l'essentiel : les news sportives ;) On se refait pas, hein !

jeudi 13 septembre 2007

Problèmes de banque...

Jeudi 2 août, Buenos Aires. Après un levé très matinal (12h), on sort de notre auberge de jeunesse pour aller visiter un peu la ville. On s´arrête au passage dans un Internet Café pour aller voir nos mails, vite fait. J´en profite pour aller voir l´état de mon compte bancaire Anglais chez Barclays. Et là, il y a comme un gros problème...

3400 Pounds (soit à peu près 5100 Euros), c´est le montant qu´il manque sur mon compte, rien que ca !! Quand je vous disais qu´il ne nous étais rien arrivé au Brésil, eh bien en fait pas vraiment... Depuis pratiquement 2 semaines, il y avait chaque jour des retraits de grosses sommes dont je n´avais pas la moindre idée de la provenance. Et comme je n´avais perdu ni ma carte ni donné mon code à qui que ce soit, c´était plus qu´étrange... Deux minutes plus tard j´appelais ma banque pour bloquer immédiatement mon compte et arrêter que mon compte fonde comme neige au soleil.

En fait, auparavant, j´avais déjà connu des problèmes d´un autre genre avec cette carte. Depuis mon arrivée au Brésil, j´avais beaucoup de mal à trouver des cash machines avec lesquelles je pouvais retirer de l´argent. Au bout de quelques jours au Brésil, il n´y en avait même aucune qui marchait. Sur mon compte, j´avais cependant remarqué que deux débits n´avaient pas leur place mais je ne m´étais pas inquiété, croyant que c´était un problème de synchronisation des banques ou un truc du genre, comme si, par exemple, des retraits qui n´auraient pas fonctionné auraient quand même été débités. Du coup j´avais appelé ma banque qui avait en fait bloqué mon compte et, dans le besoin, je leur avait demandé de le réactiver. Grosse erreur...

Revenons donc à ce jeudi 2 août. OK, mon compte est bloqué, je n´aurais plus de problèmes. Reste maintenant à se faire rembourser et c´est pas une mince affaire... Le courrier pour que j´engage l´investigation ne peut être envoyé qu´à mon adresse Anglaise. Or je n´habite plus en Angleterre... Heureusement j´ai des anciens colocs sympas qui forwardent ca à mes parents en France. Ceux-ci les scannent pour me les envoyer par emails (bien plus rapide et sûr que par courrier...).

Nous sommes le samedi 11 août et nous sommes à San Pedro de Atacama, complètement perdus au milieu du désert de l´Atacama. Je vais voir mes emails : bien que la ridicule connexion Internet m´oblige à attendre plus d´une heure pour tout télécharger, j´ai bien recu la veille les documents scannés. Il y a un petit truc qui m´inquiète cependant : la mention "Failure to return the paperwork within the next 10 days will indicate that you now accept full responsability for all previously disputed transactions", datée du 2 août...

Je commence à stresser un peu, j´essaye d´appeler le service d´investigation de Barclays mais ils ne bossent pas le weekend, et on doit partir le lundi matin pour Uyuni pour 3 jours de 4x4 sans aucun accès à un seul moyen de communication... Je décide donc de remplir les documents au plus vite et d´essayer de les envoyer par fax le lendemain, quand le seul lieu où on peut envoyer des faxs de toute la ville sera ouvert. Et là il y a un truc qui tombe bien c´est que Alexander, l´Allemand qui est dans la même chambre que nous à l´auberge de jeunesse, a travaillé 3 ans dans une banque et connait bien tout ca. Il me donne une aide précieuse pour remplir les documents et m´explique par ailleurs qu´au Brésil, les truands possèdent des techniques très perfectionnées pour voler de l´argent... En fait, il semblerait donc que je me sois fait scanner ma carte grace à un système installé à l´intérieur de la cash machine et que mon code ait été connu par un système de caméras et de mirroirs !

Le lendemain j´envoyais donc mes faxs (avec une belle facture de pas loin de 15 Euros pour même pas 10 faxs...) sans savoir s´ils arriveraient un jour de l´autre coté de la planète, bien que j´en avais la confirmation... Quelques jours après, je téléphonais à ma banque pour avoir des nouvelles et... ouf c´était bon, j´étais remboursé en intégralité ! Soulagement. J´ai même gagné un peu d´argent dans l´histoire mais ca il faut pas le dire (et puis de toute facon ca permet de rembourser tous les frais de communication...) !

Voilà donc l´histoire en bref ! Pas vraiment facile de gérer ca à distance et je remercis beaucoup mes parents, mes colocs et Alexander pour leur aide !